Des ami·es ont monté une sorte de pièce de théâtre ou de monologue gesticulé qui se produira sur scène le 20, 21 et 22 décembre à l’ENS, 45 rue d’Ulm, à Paris, 20h.
L’homme à qui il pleut dans la tête est un texte écrit à plusieurs mains, mais sera joué par un seul acteur. Car s’il y a une infinité de mondes, il n’y a qu’une manière de s’en absenter. En guise d’avant-goût, ces ami·es nous ont fait parvenir ce petit texte.
Réservations : ceuxquininsistentpas@riseup.net
Evidemment, tu te lèves le matin, et ce que tu touches en premier c’est le boîtier d’un réveil, et ton retard qui clignote à la minute près. Et évidemment, toute la journée, les mains molles des relations, les regards distants des contacts, les murs des ensembles où chacun est seul. Et le soir, plus rien qu’un écran, encore un écran, qui te cache tout et toi-même en premier. Evidemment, il y aussi un truc en toi qui bat, qui ne sait pas où trouver des prises parce que tout file, un truc qui continue de vibrer malgré tout. Et qui s’angoisse parfois. Note unique face aux sirènes de notre monde entré en alarme.
Bien sûr.
On peut toujours faire semblant de comprendre cette petite histoire. On peut aussi essayer de la déterrer, loin, loin, jusqu’aux racines de ce qu’on croyait être du passé et qui est notre premier bien commun,
la libérer
l’agrandir
la partager et en faire, peut-être, autre chose
Accès : la SEA (Salle d’Expression Artistique) est situé dans les sous-sols. Il faut aller jusqu’en cour du NIR, entrer par la baie vitrée coulissante de droite, et descendre l’escalier : c’est bon !